Sommaire : Trois questions à Jean-François Pépin, Cigref | L'actualité de la semaine | Enseignement | La recherche en pratique | Manifestations | Le livre de la semaine |
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Asti-Hebdo : Nommé en juin dernier, votre arrivée s'inscrit dans les nouvelles ambitions de votre conseil d'administration et de son président Jean-Pierre Corniou. Vont-elles faire une place substantielle à la recherche ?
Jean-François Pépin : Dans une association, l'équipe de permanents, et le délégué général en particulier, sont au service de la stratégie définie par les élus membres du conseil d'administration. Dans son dernier rapport annuel, que vous pouvez télécharger à partir de son site web, le Cigref entend "renforcer sa capacité de synthèse opérationnelle comme de vision prospective".
Ces travaux s'inscrivent dans un plan stratégique que nous avons baptisé "Cigref 2005". C'est vous dire que nous n'allons pas limiter nos travaux au court terme. Car si nos membres assurent très concrètement le bon fonctionnement quotidien des systèmes d'information, ils savent aussi adopter une vision à moyen et long terme, porteurs qu'ils sont de la stratégie de leur entreprise. Promouvoir l'usage des systèmes d'information comme facteur de création de valeur pour l'entreprise, tel est l'objectif majeur du Cigref.
Notre président est très sensible l'intérêt d'un rapprochement universités/ entreprises. En pratique, nous pensons développer notre politique par deux types d'actions :
- d'une part accueillir, encourager et sponsoriser des doctorants, ce qui peut se faire dans le cadre de nos 112 entreprises membres, dont plusieurs disposent d'importants laboratoires de recherche et de développement ;
- d'autre part passer des conventions de recherche avec des laboratoires publics, sur des problèmes que nos membres identifient comme potentiellement importants pour leur action.
Hebdo : Quel type de disciplines seraient les plus susceptibles de vous aider ? Envisagez-vous des partenariats analogues à celui lancé il y a quelque quinze ans avec l'Inria pour fonder le CP2I, entré en sommeil au milieu des années 90, comme bien d'autres projets à l'époque, en raison des difficultés économiques générales et plus particulièrement de celles de l'informatique.
Hebdo : La situation a changé, il nous faut maintenant commencer par cerner nos besoins et définir des projets suffisamment visibles, clairs et ambitieux.
Les thèmes importants pour nous relèvent de la "recherche sur les usages", des impacts des nouvelles technologies sur les individus, les organisations, les utilisateurs, les ressources humaines... Il s'agit donc plutôt de chercheurs en sciences humaines (sociologues, voire ethnologues, cette dernière discipline ayant pris aujourd'hui une orientation proche et pragmatique et non plus exotique comme autrefois). Mais nous n'en sommes qu'aux débuts de notre réflexion.
A titre d'exemple, je pense qu'un concept comme la "communauté de pratiques" regroupe assez bien les différents thèmes qui nous concernent.
Hebdo : Qu'entendez-vous par "communauté de pratiques"?
J.-F.P. . : L'expression couvre les notions d'échanges, de nature des relations, de modes d'appartenance et de coopération, de mise en réseau, etc. C'est un domaine de recherche qui est déjà identifié comme tel par certaines équipes qui, comme nous, considèrent qu'il est possible d'accroître l'efficacité des organisations, de mieux utiliser leurs ressources cognitives, de mettre en synergie des équipes distantes, en un mot d'optimiser la gestion des connaissances.
Sur ce thème, le Cigref lui-même, c'est à dire ses élus, ses membres et ses permanents, peut être considéré comme une communauté de pratiques. Notre président utilise l'expression "e-association", et l'ouverture prochaine de notre portail en donnera un exemple pratique. Dans une certaine mesure, notre association constitue en elle-même le champ d'expérimentation d'une organisation apprenante.
Sur de tels thèmes, nous entendons bien élargir la réflexion au delà de l'Hexagone, comme le prouve le séminaire EuroCI0, qui aura lieu les 27 et 28 novembre prochains à Bruxelles.
Intitulée TIC@Europe.edu, l’enquête couvre l’intégration des TIC dans le système éducatif, à tous les niveaux d’enseignement, ainsi que dans la formation initiale et continue des enseignants, ...
Elle est (ou sera incessamment) disponible en anglais et français, sur demande et gratuitement auprès de: Unité européenne d'Eurydice, rue d'Arlon 15 B-1050 Bruxelles; Tél: 32 (0)2 238 30 11 Fax: 32 (0)2 230 65 62, ou sur le site d'Eurydice ou encore, au format PDF.
Signalé par Jacques Baudé
La firme recherche la candidature de docteurs ou doctorants travaillant actuellement dans les institutions académiques (ou plus généralement, publiques), en particulier au Royaume-Uni.
Domaines prioritaires de recherche : cryptographie, processeurs multimédia, biotechnologie environnementale, nanotechnologies, traitement du langage naturel.
Contact : Toshiba of Europe Ltd, ou e-mail. Information communiquée par Michel Israël
Il se tiendra le jeudi 8 novembre 2001 au Pôle universitaire Léonard de Vinci (Paris La Défense), en partenariat avec Mobistation, Packet Vidéo et Webcell.
Pour plus de renseignements concernant le programme, la présentation des intervenants et les modalités d’inscription, vous pouvez consulter les pages du site Transfert.net" ou contacter le (01) 42 21 59 57.
C'est, à notre connaissance, la première fois qu'une synthèse systématique de ce concept est présentée. Après une introduction au thème et une présentation formelle (modèle page, modèle objet), le livre déroule les grandes problématiques : gestion de la concourance, restauration, coordination de transactions réparties , applications et perspectives d'avenir.
L'omniprésence du web tend à faire oublier qu'une part considérable des Stic est consacrée à des systèmes informatiques de production, discrets (tant qu'ils fonctionnent sans faille) et d'un attrait conceptuel limité, mais essentiels au fonctionnement de la société de l'information et domaine majeur d'emploi pour leur développement, leur mise en oeuvre et leur maintenance. P.B.